Mise en œuvre de la campagne de recrutement d’apprentis au sein de la fonction publique de l’Etat pour 2019-2020

L’apprentissage au sein de la fonction publique de l’Etat est désormais un dispositif pérenne dans la politique de ressources humaines de chaque administration. 8300 apprentis ont été recrutés pour l’année 2018/2019 et ce chiffre doit être maintenu ou dépassé. La circulaire du 8 juillet 2019, adressée aux ministres et préfets de région, mise en ligne le 5 août 2019, organise la campagne 2019/2020 de recrutement des apprentis. La circulaire fixe des objectifs quantitatifs de recrutements pour les ministères et leurs établissements publics, afin qu'au moins 10 000 apprentis soient présents dans la fonction publique de l'État. Elle met également l’accent sur la nécessité de recruter des apprentis en situation de handicap afin de favoriser leur accès à la qualification et à l’insertion professionnelle et de renforcer l'accompagnement des apprentis qui envisagent d'intégrer le secteur public après l'obtention de leur diplôme. Il est demandé aux administrations de proposer à tous les apprentis de suivre des modules de préparation aux concours pour faciliter leur accès à un emploi de titulaire. Les ministères indiqueront à la Direction générale de l'administration et de la fonction publique (DGAFP), par le biais d'une boîte fonctionnelle dédiée, le nombre d'apprentis accueillis par leurs services et opérateurs en décembre 2019, mai 2020, puis décembre 2020 et mai 2021.
 
Notes
puce note Circulaire du Premier ministre n° 6097/SG du 8 juillet 2019 relative à la campagne 2019/2020 de recrutement d’apprentis au sein de la fonction publique de l’Etat
 
 
Actualité juridique du droit administratif (AJDA), n° 14/2018 (16 avril 2018), p. 777 (CE, 22 décembre 2017, n°407300, inédit au recueil Lebon).
L’AJDA analyse une décision du Conseil d'Etat qui indique que l’autorisation faite par l’administration de participer aux épreuves d’un concours ou examen professionnel crée des droits au profit de l’agent public qui le passe, tandis qu'une  réponse générale faite par l'administration à une demande de renseignement sur un concours ou un examen n’est pas créatrice de droits.
La Semaine juridique, n° 21 - 30 mai 2016 - Conclusions prononcées par Édouard Crépey, rapporteur public, dans l'affaire CE, 17 février 2016, n° 371453, CNFPT (commentée dans Vigie n° 78 - Mars 2016) "Concours administratifs et loi du 17 juillet 1978 : une transparence obscurcie?", pp. 20  à 22
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