Les cabinets de certains secrétaires d’Etat pourront compter davantage de collaborateurs

Depuis le décret n°2017-1063 du 18 mai 2017, la composition des cabinets des ministres était limitée à dix collaborateurs. De même, les cabinets des ministres délégués et des secrétaires d’Etat ne pouvaient pas compter, respectivement, plus de huit et cinq collaborateurs. Cette mesure avait pour objectif, annoncé par le Gouvernement, que les cabinets ministériels s’appuient davantage sur les services des administrations centrales. A la suite de la publication de ce décret du 18 mai 2017, les cabinets avaient dû revoir leur organisation, notamment pour absorber une charge de travail importante.

Le décret n°2019-1013 du 2 octobre 2019 a apporté une première modification à ce décret, en disposant que chaque cabinet peut désormais comprendre, « en outre », un membre chargé spécifiquement du suivi de l’exécution des réformes (VIGIE n°116 – octobre 2019).

Le décret n°2020-27 du 15 janvier 2020 a modifié à nouveau le plafond fixé par le décret n°2017-1063 du 18 mai 2017. Il prévoit que les secrétaires d’Etat « dont le décret d’attributions précise les affaires qu’il traite par délégation du Premier ministre ou du ministre auprès duquel il est placé » pourront comporter huit collaborateurs, au même titre que les ministres délégués, auxquels pourra s’ajouter le membre chargé du suivi de l’exécution des réformes. Les cabinets des autres secrétaires d’Etat conservent le plafond de cinq collaborateurs.

 

Création de la fonction de commissaire à la lutte contre la pauvreté

Des préfigurateurs de commissaire à la lutte contre la pauvreté avaient été installés en juillet 2019, afin d’assurer la mise en œuvre et le suivi de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté.

Le décret n°2020-42 du 24 janvier 2020 porte création de l’emploi de commissaire à la lutte contre la pauvreté et définit ses missions. Dans chaque région, un commissaire à la lutte contre la pauvreté assure, sous l’autorité du préfet de région, la coordination régionale et le pilotage interministériel de la politique de prévention et de lutte contre la pauvreté. A cette fin, il mobilise l’ensemble des administrations concernées par les politiques publiques qui y concourent. Dans les départements et régions d’outre-mer, un haut fonctionnaire est délégué dans ces fonctions.

Le décret du 29 avril 2004 relatif aux pouvoirs des préfets, à l’organisation et à l’action des services de l’Etat dans ses régions et départements est modifié afin que les commissaires soient membres du comité de l’administration régionale.

Les emplois de commissaire à la lutte contre la pauvreté sont des emplois de direction de l’administration territoriale de l’Etat (DATE) régis par le décret n°2019-1594 du 31 décembre 2019 (Vigie n°118 – décembre 2019) qui ouvre notamment les emplois de direction aux personnes n’ayant pas la qualité de fonctionnaire.

Par dérogation à la procédure de sélection des candidats sur ces emplois, les agents publics qui exercent les fonctions de préfigurateur de commissaire à la lutte contre la pauvreté peuvent être nommés commissaires à la lutte contre la pauvreté s’ils remplissent les conditions d’accès aux emplois de direction de l’Etat prévues aux articles 4, 47 ou 48 de ce décret. Sont ainsi concernés les fonctionnaires appartenant à un corps ou un cadre d’emplois relevant de la catégorie A et dont l'indice terminal brut est au moins égal à la hors-échelle B ou ayant occupé durant au moins trois ans en position de détachement un ou plusieurs emplois culminant au moins à la hors-échelle B, les officiers supérieurs détenant au moins le grade de lieutenant-colonel ou ayant occupé un emploi conduisant à nomination dans la classe fonctionnelle du grade de commandant, les membres du corps du contrôle général des armées, les magistrats de l'ordre judiciaire, ainsi que les administrateurs des services de l'Assemblée nationale et du Sénat. Les agents n’ayant pas la qualité de fonctionnaire peuvent également être candidats dès lors qu’ils remplissent les conditions générales d’accès à la fonction publique et « ont exercé des responsabilités d’un niveau comparable à celles dévolues aux fonctionnaires » précédemment cités. Par ailleurs, pour être nommés, tant les fonctionnaires que les agents contractuels remplissant ces conditions « doivent justifier d'au moins six années d'activités professionnelles diversifiées les qualifiant particulièrement pour l'exercice de fonctions supérieures de direction, d'encadrement ou d'expertise. ».

La nomination dans les emplois de commissaire à la lutte contre la pauvreté est prononcée par arrêté du Premier ministre sur proposition du ministre de l’intérieur, après consultation du ministre chargé des affaires sociales et avis du préfet de région. Dans les départements et régions d’outre-mer, la nomination des hauts fonctionnaires délégués dans les fonctions de commissaire à la lutte contre la pauvreté est prononcée par arrêté du Premier ministre sur proposition conjointe du ministre de l’intérieur et du ministre chargé de l’outre-mer, après consultation du ministre chargé des affaires sociales et avis du préfet de région.

Enfin, le décret modifie le décret n°2017-1488 du 23 octobre 2017 instituant un délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes. Ce délégué devient délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté. Il est chargé de coordonner l’action des commissaires à la lutte contre la pauvreté.

 

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La gestion et le recrutement des attachés d’administration de l’Etat des secrétariats généraux aux affaires régionales sont confiés au ministère de l’intérieur

Les attachés d’administration de l’Etat (AAE) affectés au sein des secrétariats généraux aux affaires régionales (SGAR) relevaient jusqu’à présent du Premier ministre.

La circulaire du Premier ministre du 24 juillet 2018 prévoit la création du programme budgétaire 354 (Administration territoriale de l’Etat), issu de la fusion des programmes 307 (Administration territoriale de l’Etat) et 333 (Moyens mutualisés des administrations déconcentrées). Ce nouveau programme est placé sous la responsabilité du ministre de l’intérieur.

Le décret n°2020-60 prend acte de la création du programme 354 et confie la gestion et le recrutement des AAE des SGAR au ministère de l’intérieur.

Il modifie le décret n°2009-587 du 25 mai 2009 relatif aux missions des secrétaires généraux pour les affaires régionales. Désormais, le ministre de l’intérieur publie les avis de vacances d’emplois de chargés de missions et prononce la nomination sur ces emplois par arrêté, sur proposition du préfet de région, pour une durée de trois ans.

Le décret n°2020-60 modifie également l’annexe du décret n°2011-1317 du 17 octobre 2011 portant statut particulier du corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat pour que le ministère de l’intérieur soit l’autorité de rattachement pour le recrutement et la gestion des emplois qui en relèvent implantés dans les SGAR.
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Déconcentration de décisions administratives individuelles relevant des ministres de l’action et des comptes publics, et de l’économie et des finances

L’article 1er du décret n°97-32 du 15 janvier 1997 modifié pose le principe de la déconcentration des décisions administratives individuelles (DAI) entrant dans le champ des compétences des administrations civiles de l’Etat : ces décisions, à l’exception de celles concernant les agents publics, sont prises par le préfet. L’article 2 du même décret prévoit toutefois que certaines de ces décisions, demeurent prises au niveau ministériel.

La circulaire n°6087/SG du 5 juin 2019 relative à la transformation des administrations centrales et aux nouvelles méthodes de travail prévoit de renforcer la déconcentration des DAI afin que la prise de ces décisions ne demeure « en administration centrale que de manière très résiduelle » (Vigie n°113 – juin 2019).

Plusieurs DAI relevant jusqu’à présent du ministère de l’action et des comptes publics, et plus particulièrement de la direction générale des douanes et droits indirects, ont fait l’objet d’une déconcentration. Le décret n° 2020-22 déconcentre aux directions interrégionales des douanes et droits indirects la délivrance d’un numéro d’agrément aux opérateurs des Etats membres de la Communauté européenne désirant recevoir, détenir et apposer des capsules représentatives de droits sur les bouteilles ou les récipients de vin tranquille, vin mousseux et boissons fiscalement assimilées aux vins destinés à être mis en consommation en France métropolitaine. Un arrêté du 13 janvier 2020 déconcentre également plusieurs DAI aux directions interrégionales des douanes et droits indirects, notamment le traitement des demandes des personnes physiques ou morales qui souhaitent exercer la profession de commissionnaire en garantie prévue au I de l’article 535 du code général des impôts. Le décret n°2020-23 du 13 janvier 2020 crée le service des autorisations de mouvements internationaux d’armes, service à compétence nationale. L’arrêté du même jour déconcentre à son profit la délivrance des autorisations en matière d’armes, de munitions, de leurs éléments et d’explosifs. Enfin, le décret n°2020-68 du 30 janvier 2020 prend acte des dernières mesures de déconcentration de DAI en modifiant la liste des DAI prise par le ministre de l’action et des comptes publics figurant en annexe du décret n°97-1207 du 19 décembre 1997.

Des DAI relevant du ministère de l’économie et des finances ont également été déconcentrées. Le décret n°2020-67 du 30 janvier 2020 prévoit, entre autres, que certaines de ces décisions relèvent désormais du directeur général adjoint de l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, par exemple la fabrication, l’utilisation ou le stockage de certains produits chimiques. Un deuxième arrêté du 13 janvier 2020 prévoit notamment que le service commun des laboratoires, service à compétence nationale, procède à l’agrément de certains laboratoires pour procéder à des analyses effectuées dans le cadre de la recherche et de la constatation d’infractions, notamment relatives aux pratiques commerciales trompeuses.
Notes
puce note Décret n°97-1207 du 19 décembre 1997 pris pour l'application au ministre chargé de la fonction publique du 1° de l'article 2 du décret n° 97-34 du 15 janvier 1997 relatif à la déconcentration des décisions administratives individuelles
puce note Décret n° 2020-22 du 13 janvier 2020 portant mesure de déconcentration d'une décision administrative individuelle relevant d'un domaine de compétence du ministre de l'action et des comptes publics
puce note Décret n° 2020-23 du 13 janvier 2020 portant création d'un service à compétence nationale dénommé « service des autorisations de mouvements internationaux d'armes »
puce note Décret n° 2020-67 du 30 janvier 2020 relatif à la déconcentration des décisions administratives individuelles dans les domaines de l'économie et des finances
puce note Arrêté du 13 janvier 2020 portant diverses mesures de déconcentration de décisions administratives individuelles dans les domaines de compétence du ministre de l'action et des comptes publics
puce note Arrêté du 13 janvier 2020 portant diverses mesures de déconcentration de décisions administratives individuelles dans les domaines de compétence du ministre de l'économie et des finances
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Le ministère du travail dévoile son code du travail numérique

Le site code.travail.gouv.fr (code du travail numérique) est un nouveau service public en ligne gratuit, ouvert depuis le 1er janvier 2020, qui répond aux questions des salariés et des employeurs sur le droit du travail.

Le ministère du travail est à l’initiative de ce projet conçu et développé au sein de l’incubateur des ministères sociaux en partenariat avec la communauté beta.gouv.fr.

La décision de créer le code du travail numérique a été inscrite dans les ordonnances sur le renforcement du dialogue social de 2017 : plus précisément, le projet est né avec la publication de l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017 relative à la prévisibilité et la sécurisation des relations de travail, qui prévoit en son article 1er la création d’un dispositif intitulé « Code du travail numérique » au plus tard le 1er janvier 2020. Dès janvier 2018, une première FAQ de 50 questions / réponses rédigées par les agents des DIRECCTE a été mise en ligne, puis une version beta du projet a été présentée en février 2018.

La création du code du travail numérique répond à la volonté d’améliorer la lisibilité du droit pour ceux qu’il concerne, à savoir les salariés de droit privé et leurs employeurs relevant du code du travail, soit plus de 25 millions de personnes en France. L'enjeu est d'identifier la source de droit applicable à des situations spécifiques et de donner une réponse claire sur les dispositions propres à la situation de l'utilisateur. Si les agents publics ne sont pas directement concernés par ce nouvel outil, certains employeurs publics peuvent être des utilisateurs pour les agents de leur service recrutés sous contrat de droit privé.

Le code numérique constitue un outil de recherche intéressant en proposant une recherche par mots-clés (ex. congés payés, durée de préavis...), un accès à partir de rubriques thématiques (ex. temps de travail, représentation du personnel et négociation collective…) ainsi qu’une boîte à outils. Cette boîte à outils permet, entre autres, de faire des simulations (ex. calculer la durée d’un préavis en cas de licenciement, le montant d’une indemnité en fin de CDD) et d’afficher des modèles de documents. Ce service est également un bel exemple de co-construction : celui-ci est développé en lien étroit avec les utilisateurs (employeurs et salariés) et les praticiens du droit du travail experts de terrain (services du ministère du travail en région, conseillers du salarié, maisons d’accès au droit, professeurs en droit du travail…).

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Le Sénat ouvre une plateforme en ligne permettant de déposer ou de soutenir une pétition

La plateforme e-pétitions du Sénat est une plateforme expérimentale qui permet à tout citoyen de déposer une pétition en ligne ou de soutenir une pétition déjà publiée.

Ces pétitions peuvent prendre deux formes : la première option consiste à demander au Sénat d’examiner un texte législatif ; la seconde option consiste à proposer au Sénat de créer une mission de contrôle sénatoriale portant sur l’action du Gouvernement ou demandant l’évaluation d’une politique publique ou d’une loi votée par le Sénat depuis plus d’un an.
Le dépôt ou le soutien d’une pétition est ouvert à toute personne inscrite sur le registre national d’identification des personnes physiques de l’INSEE, après identification par le dispositif France Connect. Le dépôt d’une pétition est réservé aux personnes majeures.

Comment déposer une nouvelle pétition ?

L’internaute qui souhaite déposer une nouvelle pétition doit, au préalable, s’identifier via son identifiant France Connect et choisir le type de pétition qu’il souhaite déposer (examen d’un texte législatif ou création d’une mission de contrôle). Seuls son nom et son prénom seront publiés. Il peut ensuite saisir le texte de sa pétition. Celui-ci donnera lieu à un premier contrôle de recevabilité qui porte essentiellement sur la forme. Dès lors que la pétition atteint le seuil des 100.000 signataires dans un délai de six mois, la conférence des présidents du Sénat en est informée et peut décider de transmettre la pétition à la Commission permanente compétente, pour un second contrôle. Si la pétition est recevable à l’issue de ce second contrôle, la conférence des présidents peut acter la création d’une mission de contrôle ou, s’il s’agit d’une demande d’examen d’un texte législatif, transmettre celle-ci aux sénateurs. Les sénateurs peuvent alors reprendre son dispositif sous la forme d’une proposition de loi, après l’avoir modifié le cas échéant. Si la proposition de loi est inscrite à l’ordre du jour du Sénat, celle-ci sera instruite selon la procédure de droit commun.

Comment apporter son soutien à une pétition déposée ?

La plateforme e-petitions permet de consulter la liste des pétitions déposées ou de rechercher, à partir de différents critères tels que des mots-clés, une pétition déposée. Il est alors possible d’en visualiser le contenu et de la signer de manière anonyme après s’être identifié via son identifiant France Connect.

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50 communes retenues pour accueillir les services de la direction générale des finances publiques

Le Gouvernement a dévoilé la liste des 50 premières communes sélectionnées pour accueillir des services de la direction générale des finances publiques (DGFiP).
 

Agen (47)

Decazeville (12)

Morlaix (29)

Alençon (61)

Denain (59)

Nevers (58)

Angoulême (16)

Dieppe (76)

Noyon (60)

Belfort (90)

Fontenay-le-Comte (85)

Pau (64)

Bergerac (24)

Forbach (57)

Perpignan (66)

Besançon (25)

Guéret (23)

Pont-Audemer (27)

Béthune (62)

Guingamp (22)

Redon (35)

Cahors (46)

Joigny (89)

Roanne (42)

Carpentras (84)

Laon (02)

Saint-Dié-des-Vosges (88)

Châlons-en-Champagne (51)

Laval (53)

Tarbes (65)

Charleville-Mézières (08)

Le Puy-en-Velay (43)

Tournon-sur-Rhône (07)

Château-Thierry (02)

Lens (62)

Troyes (10)

Châteaubriand (44)

Limoges (87)

Valence (26)

Châteaudun (28)

Lisieux (14)

Verdun (55)

Châteauroux (36)

Lons-le-Saunier (39)

Vesoul (70)

Chaumont (52)

Mâcon (71)

Vierzon (18)

Dax (40)

Mende (48)

 


Ces communes ont été retenues parmi les 418 qui ont répondu à l’appel à candidatures lancé au mois d’octobre, en raison notamment de leur situation sociale et économique, de leur attractivité et de la qualité des solutions immobilières disponibles. Encore une vingtaine de communes seront sélectionnées au printemps 2020.

Les opérations de délocalisations se dérouleront entre 2021 et 2025 et devraient concerner 2 500 emplois de la DGFiP, sur la base du volontariat. En revanche, le détail des services de la DGFiP concernés, leur dimensionnement et le calendrier des délocalisations seront fournis ultérieurement.
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Lancement par le gouvernement des « Ateliers d’Ecoute »

Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a annoncé le 13 janvier le lancement des « Ateliers d’Ecoute ». Ces ateliers ont été prévus lors du 4ème comité interministériel de la transformation publique (CITP) (VIGIE n°117 – novembre 2019), et seront co-animés par le programme « Société numérique » de l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) et la Direction interministérielle du numérique (Dinum).

Ce nouveau dispositif de consultation des usagers a pour objectif, alors que la dématérialisation des services publics se poursuit, que la transition numérique ne s’accompagne pas de la marginalisation de certains usagers et soit, au contraire, construite à partir de leurs pratiques.

Des « Ateliers d’Ecoute » seront organisés trois fois par an, et chacun aura pour thématique un « événement de vie » ou situation concrète à laquelle un usager peut être confronté. Ainsi, les ateliers organisés en 2020 aborderont les sujets suivants : « je perds ou cherche un emploi », « je suis / un de mes proches est en situation de handicap ou de dépendance » et « je poursuis mes études supérieures ». Ces ateliers participatifs associeront un panel représentatif d’usagers et des chercheurs, pour obtenir leurs retours d’expérience sur les démarches administratives passées en revue.
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Les contributions des Assises du Design ont été mises en ligne

Les Assises du Design, portées par le ministère de la culture et le ministère de l’économie et des finances, ont été lancées en avril 2019. Elles ont porté sur cinq thématiques :
  • Installer durablement le design dans les politiques publiques
  • Intégrer le design dans la stratégie des entreprises
  • Engager une politique internationale du design
  • Former au design
  • Valoriser le design
Au cours du mois de décembre, les propositions concrètes formulées durant les assises ont été restituées. L’ensemble des contributions des participants ont été publiées sur le site internet des Assises, par exemple les contributions d’Etalab sur la thématique « Promouvoir le design dans le secteur public » et celles de la 27e Région autour de la question « Designer de politiques publiques : une profession qui louvoie ? »
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Publication du bilan social des directions départementales interministérielles

Le bilan social des directions départementales interministérielles (DDI) au titre de l’année 2018 a été réalisé par la direction de la modernisation de l’action territoriale (DMAT). La circulaire du Premier ministre n°6029/SG du 24 juillet 2018 a en effet organisé le transfert de la gestion des 230 DDI, de la direction des services administratifs et financiers (DSAF) des services du Premier ministre, à la DMAT du ministère de l’intérieur.

Le bilan social révèle que les DDI emploient environ 27 000 agents, pour 25 000 équivalents temps plein annuel travaillé (ETPT). Ce chiffre est en diminution par rapport à l’année précédente, et ne cesse de baisser depuis la création des DDI en 2010. La réduction des effectifs par rapport à 2017 est la plus significative au sein des directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) (-6%), et des directions départementales des territoires (-3%). Selon la DMAT, cette diminution serait essentiellement due à une baisse des effectifs plus globale au sein des ministères dont sont issus les agents, en particulier le ministère de la transition écologique et solidaire, le ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Parmi les effectifs des DDI, les agents titulaires restent très largement majoritaires (94%), mais la part des contractuels progresse. Les contractuels représentent 14% des effectifs dans les directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), et 10% dans les directions de la protection des populations (DDPP) en raison du recours à des vétérinaires inspecteurs et préposés sanitaires non titulaires pour des missions permanentes.

Les fonctionnaires des DDI sont à 51% des agents de la catégorie B, 27% sont issus de la catégorie A et 21% de la catégorie C.

La pyramide des âges est marquée par le vieillissement des agents : 36% d’entre eux ont plus de 55 ans, et l’âge moyen est de 48 ans pour les femmes et 49 ans pour les hommes.

Dans le bilan social, la formation des agents est présentée comme une priorité, « particulièrement sensible dans le contexte de la modernisation de l’action publique et de réforme territoriale de l’Etat ». Plusieurs axes prioritaires sont identifiés : les compétences managériales des directeurs, des directeurs-adjoints et de l’encadrement intermédiaire, le pilotage stratégique de l’organisation de la formation, ainsi que la conduite du dialogue social, la prévention des risques psychosociaux (RPS) et l’égalité professionnelle.

Le bilan social comprend également des informations relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail dans les DDI. Il permet notamment de constater que le nombre de DDI dépourvues d’assistants et de conseillers de prévention augmente (17), alors que les effectifs de ces acteurs de la prévention diminuent. Il révèle par ailleurs que 92% des DDI ont entamé une démarche de prévention des RPS, en produisant au moins un diagnostic.

 

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Publication d’un guide sur la sécurité numérique des collectivités territoriales

Le forum international de la sécurité (FIC) s’est tenu à Lille du 28 au 30 janvier 2020. A cette occasion, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a publié un guide sur la sécurité numérique à destination des collectivités territoriales.
L’ANSSI constate que les collectivités territoriales sont de plus en plus dépendantes des systèmes d’information, pour répondre tant aux obligations réglementaires qu’aux demandes des citoyens.

Le guide permet d’abord d’identifier les nouvelles obligations réglementaires, qui visent notamment la transformation numérique des administrations de l’Etat, ainsi que le renforcement de la confiance des usagers dans l’utilisation des services numériques, de la sécurité des données à caractère personnel et de celle des acteurs critiques pour l’Etat. Le guide présente ainsi le cadre réglementaire applicable, notamment le référentiel général de sécurité (RGS), le règlement européen n°910/2014 « eIDAS », le règlement général sur la protection des données (RGPD) ou encore la directive européenne Network and Information Systems.

A travers ce guide, l’ANSSI adresse aussi plusieurs recommandations aux collectivités territoriales, pour qu’elles soient en mesure de mettre en œuvre ces réglementations. Elle indique notamment comment réagir en cas d’incident de sécurité, comment utiliser une signature électronique ou ouvrir un téléservice dans le respect des règles de sécurité, et comment recourir à l’externalisation pour gérer un système d’information.
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