Plus de souplesse et de flexibilité avec l’apparition du télétravail occasionnel

Plusieurs entreprises ont mis en œuvre l’ordonnance relative au télétravail, en vigueur depuis le 24 septembre 2017 et réformant le code du travail. Elle permet d’effectuer du télétravail de manière occasionnelle, une possibilité qui n’était auparavant pas définie dans la loi.

Cette nouveauté a rendu légal le télétravail dit informel, qui concernerait entre 16 et 20 % des salariés.

À la Poste, un accord syndical sur le télétravail a été signé en juillet 2018, visant à l’assouplir et à en élargir l’accès.

Un nombre maximum de 25 jours par an de télétravail « flottant » sera accordé. Les journées ou demi-journées concernées seront déterminées avec l’encadrant, en respectant un délai de prévenance minimal. Il pourra aussi être accordé en situation d’urgence (ex. : grève des transports, pic de pollution). Les modalités de demande ont été simplifiées (échange mail)   et les délais de traitement raccourcis. Des référents RH accompagnent managers et télétravailleurs.

Le groupe Airbus avait signé, dès 2017, un accord similaire, qui autorise le télétravail occasionnel à hauteur de 15 jours par an.

65 % des Français sont favorables au télétravail et les entreprises y voient un enjeu de conciliation vie professionnelle/vie privée, de développement durable et d’attractivité de futurs salariés.
 

 
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