« L’observatoire du burn out », une démarche inédite menée par le groupe Solvay
Paru dans le N°07 - Septembre 2018
SECTEUR PRIVÉ
Dans un contexte de transformation des métiers et organisations, mais aussi de performance, de productivité et de rationalisation des emplois, le syndrome d’épuisement professionnel touche de plus en plus de personnes.
Même si nombre d’entreprises ont mis en place un plan de prévention des risques psychosociaux (RPS), la prise en charge des salariés s’avère être complexe notamment car, selon une étude récente, 40 % n’ont pas conscience d’être en situation de risque.
À l’initiative conjointe de son directeur des relations sociales (et ancien président de l’ANDRH) et du médecin coordinateur, le groupe franco-belge a créé le premier « observatoire international du burn out ».
Un travail de recensement a permis de déterminer qu’ils étaient deux fois plus nombreux (33 cas en 2016 pour 6 500 employés dans les deux pays) et entrainaient des arrêts beaucoup plus longs que les accidents physiques. Ils doivent donc être traités comme ces derniers.
Les soixante plus hauts dirigeants ont été sensibilisés lors de leur réunion annuelle à Bruxelles avec la prise de parole d’un expert reconnu. Un plan de formation pour les managers de tous les niveaux hiérarchiques a ensuite été lancé.
Fort de premiers résultats positifs, le groupe vient d’acter le déploiement de ce dispositif sur l’ensemble de ses implantations au niveau mondial.